Une association de jeunes de Casson prend en main la vie culturelle de la ville.
Casson était une ville morte, depuis quelques mois ce n’est plus le cas. Ses jeunes l’ont ressuscité au moyen d’une association : Cass’konfé. C’est pas traditionnel, mais les toges et les pentacles ne marchent pas sur une ville. Et il faudrait trop de cierges, je ne sais pas si vous avez vu leur prix en ce moment. C’est comme le prix du poireau : ça n’a rien à voir avec l’article.
Casson est vivante mais elle ne danse pas la gigue tout de suite : l’association débute. Elle s’est fait les dents avec un tournoi de palet, elle poursuit avec un concert : le bien-nommé Cass’koncert. Quatre groupes ont pu remuer un peu les tripes des 2000 habitants de la commune.
Des échos de cette résurrection : si la Bible n’en parle pas, la presse le fait. L’intérêt est de donner de la voix aux initiatives qui suivront. Les organisateurs prévoient une manifestation par mois cet hivers. De quoi lutter contre l’hibernation ou la léthargie devant TF1.
Contre le JT de Jean-Pierre Pernauld, j’avais prévu des dizaines de solutions
sanglantes. Honte à moi, une asso ça peut marcher aussi, des fois. Ce n'est pas une raison pour ne pas commander des pièges à loup par Internet, disons que ça lui accorde un sursis.
Commentaires